bioMérieux et Veolia Environnement engagent un partenariat de recherche

bioMérieux et Veolia Environnement engagent  un partenariat de rechercheA l’occasion du forum mondial BIOVISION consacré aux sciences de la vie, Veolia Environnement, leader mondial des services de l’eau et bioMérieux, acteur mondial du diagnostic in vitro, ont signé un accord formalisant leur intention de s’engager dans un partenariat de recherche pour le développement d’une technologie innovante destinée à la surveillance en continu de la qualité microbiologique de l’eau potable.

Cet accord porte sur une étude préliminaire, destinée à évaluer la faisabilité technique et la pertinence économique du projet. « Ce projet de collaboration entre deux industriels leaders dans leur domaine s’appuie sur la combinaison d’expertises complémentaires dans le but de contribuer plus encore à la protection de la santé des consommateurs et à l’amélioration de la santé publique à travers le monde », expliquent les sociétés dans un communiqué.

« La qualité de l’eau et l’accès à l’eau potable sont aujourd’hui des enjeux de santé publique majeurs dans le monde, particulièrement dans les pays en développement » a déclaré Alain Mérieux, fondateur de bioMérieux et Président de l’Institut Mérieux. « Mon engagement sur le terrain aux côtés de la Fondation Mérieux m’a donné pleinement conscience de l’ampleur de ces problèmes. Je me réjouis de l’accord conclu entre bioMérieux et Veolia Environnement. Il va nous permettre, à partir de France, de développer de nouvelles technologies qui contribueront à la qualité de l’eau et donc plus largement à celle de notre environnement, et ainsi de prévenir des risques sanitaires lourds de conséquences pour la santé humaine ».

L’enjeu de ce partenariat est d’adapter au secteur de l’environnement et de l’eau potable les méthodes de contrôle microbiologique développées par bioMérieux pour l’industrie biopharmaceutique et agroalimentaire. Il s’agit de détecter, plus rapidement qu’avec les méthodes actuelles, les microorganismes présents dans l’environnement naturel ou en réseau, ainsi que toute contamination accidentelle ou liée au bioterrorisme. Ce partenariat devrait aboutir au développement d’un dispositif simple d’emploi, pouvant être utilisé le plus largement possible. Il constituerait ainsi une avancée scientifique prometteuse permettant d’apprécier de manière sensible et spécifique la
qualité microbiologique de l’eau sur l’ensemble de la chaîne de production d’eau potable, depuis la ressource, jusqu’au robinet du consommateur en passant par les usines de production et les réseaux de distribution. Cela permettrait également, en cas de crise sanitaire, de détecter la présence de microorganismes (bactéries, virus ou parasites, en particulier).

Source : bioMérieux