Cancer : 70% des Français ne font rien pour réduire leurs risques

Cancer : 70% des Français ne font rien pour réduire leurs risques A quelques jours de la journée mondiale contre le cancer, un sondage IPSOS/Fondation ARC montre que 70%(1) des Français ne font rien pour réduire leurs risques de développer un cancer. « Pourtant 40% des cancers sont évitables : 400 cas par jour », souligne la fondation.

Selon l’enquête, 7 personnes interrogées sur 10 n’ont jamais mis en place d’actions spécifiques de prévention des cancers. Pour plus d’un Français sur deux, l’action individuelle n’est pas perçue comme constituant un levier efficace pour éviter la maladie. Pourtant, les Français identifient assez clairement les principaux facteurs de risque. Mais ils peinent à les hiérarchiser et à les pondérer, minorant (alcool, alimentation…) ou majorant (pollution, OGM…) certains facteurs de risque.

Pour les Français, les facteurs comportementaux, environnementaux et héréditaires se valent, ce qui n’est pas exact. Exposés, voire surexposés à des messages qui peuvent paraître contradictoires, ils sont résignés et fatalistes. 40% des cas de cancer pourraient être évités par la prévention

Face de ce constat, la Fondation ARC souhaite rappeler des « vérités essentielles » : 40% des cancers diagnostiqués sont liés au mode de vie et aux comportements des personnes . « Cela signifie concrètement que, sur les 1 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués quotidiennement en France, 400 d’entre eux pourraient être évités ! », note-t-elle.

Le tabac, l’alcool, certaines infections, la mauvaise alimentation et l’inactivité physique demeurent, de très loin, les principaux facteurs de risque. Les facteurs héréditaires sont quant à eux à l’origine de 5 à 10% des cas de cancer. Ces chiffres et explications sont portés à la connaissance des internautes par la Fondation ARC sur le site www.preventiondescancers.org

[1] Sondage IPSOS réalisé le17 décembre 2012 sur un échantillon représentatif de la population française de 1 022 personnes de 15 ans et plus.

Source : Fondation ARC