Cancer : Ipsen lance un programme d’évaluation du BN83495, premier inhibiteur de l’enzyme stéroïde sulfatase (STS)

Cancer : Ipsen lance un programme d'évaluation du BN83495, premier inhibiteur de l'enzyme stéroïde sulfatase (STS) Ipsen a annoncé aujourd’hui le début d’une étude clinique de phase II internationale, multicentrique, randomisée, contrôlée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du BN83495, premier inhibiteur de l’enzyme stéroïde sulfatase (STS), dans le cancer de l’endomètre avancé. Le BN83495 est actuellement étudié dans le cadre de plusieurs essais cliniques menés chez des patients présentant des cancers hormono-dépendants.

« Nous sommes très heureux du passage du BN83495 en phase II dans cette indication. Cet inhibiteur de la steroïde sulfatase, premier de cette nouvelle classe thérapeutique, a le potentiel pour améliorer significativement la vie des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé. Avec d’autres indications dans les cancers du sein, de la prostate et de l’ovaire, nous sommes convaincus qu’Ipsen, dont la recherche et le développement sont ciblés sur les cancers hormono-dépendants, saura pleinement exploiter la valeur du BN83495. », a déclaré Stéphane Thiroloix, Vice-Président Exécutif, Corporate Development.

« Le candidat le plus prometteur d’Ipsen en oncologie »
Le BN83495 actuellement en développement est le premier inhibiteur irréversible de la stéroïde sulfatase (STS) par voie orale. La voie stéroïde sulfatase est responsable de la synthèse d’estrone et de déhydroépiandrostérone (DHEA) qui sont ensuite transformés en estradiol et androstènediol (adiol), qui peuvent tous deux stimuler le développement de tumeurs hormono-dépendantes. Le développement clinique de la molécule dans le cancer du sein métastatique chez la femme ménopausée se poursuit, de même que le développement clinique de phase I/II dans le cancer de la prostate résistant à la castration. Ipsen prévoit d’étendre le programme clinique pour inclure les cancers de l’ovaire dans un futur proche.

L’étude clinique comparera le BN83495 en monothérapie à l’acétate de mégestrol chez des femmes post-ménopausées atteintes d’un cancer de l’endomètre positif aux récepteurs hormonaux confirmé par histologie qui présentent une maladie récidivante ou avancée et qui ne sont pas éligibles à un traitement par la chirurgie et la radiothérapie.

Le critère d’évaluation principal de l’étude est la survie sans progression. Les critères secondaires seront la survie globale et le taux de réponse. C’est la première étude clinique de phase II qui débute cette année visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du BN83495 chez des patients présentant différents types de tumeurs solides.

Dans son communiqué, Ipsen souligne que le cancer de l’endomètre, qui se développe dans la muqueuse interne de l’utérus, est le cancer le plus fréquent de l’appareil génital féminin. Selon l’American Cancer Society, environ 40 100 nouveaux cas de cancer de l’endomètre ont été diagnostiqués aux Etats-Unis et 7 470 femmes environ sont décédées de cette maladie en 2008.

Source : Ipsen