Grippe H1N1 : L’EMEA réaffirme l’efficacité et l’innocuité des vaccins

Grippe H1N1 : L'EMEA réaffirme l'efficacité et l'innocuité des vaccinsDans un communiqué, l’agence européenne du médicament (EMEA) a réaffirmé vendredi la balance bénéfice-risque positive des vaccins Celvapan, Focetria et Pandemrix. L’agence recommande pour certains groupes d’âge une vaccination à une seule dose pour Focetria de Novartis et Pandemrix de GlaxoSmithKline (GSK). A ce jour dans l’Union européenne, 5 millions de personnes ont été vaccinées contre le virus de la Grippe A (H1N1).

Selon l’agence, les données sur Focetria et Pandemrix indiquent qu’une seule dose de ces vaccins est capable de déclencher une réponse immunitaire suffisante pour assurer une protection contre la grippe pandémique H1N1 chez certains groupes d’âge. Pour les deux vaccins, une dose unique pourrait être ainsi utilisée chez les adultes entre 18 et 60 ans et chez les enfants et adolescents (à partir de l’âge de 9 ans pour Focetria, et de 10 ans pour Pandemrix). Pandemrix pourrait être également être utilisé avec une seule dose chez les personnes âgées.

Pour certains groupes, comme les jeunes enfants et les patients immunodéprimés, l’EMEA maintient sa recommandation de deux doses afin de s’assurer que leur système immunitaire réagisse de manière adéquate à la vaccination. L’agence précise que des données supplémentaires seront disponibles dans les mois à venir et que celles sur Celvapan sont encore en évaluation.

L’Agence a également conclu que Focetria et Pandemrix pouvaient être co-administré avec des vaccins sans adjuvant contre la grippe saisonnière.

Dans l’Union européenne, environ 5 millions de personnes ont été vaccinées jusqu’ici. À ce jour, les effets indésirables observés ont surtout été des symptômes bénins comme de la fièvre, des nausées, des céphalées, des réactions allergiques et des réactions au site d’injection, ce qui selon l’EMEA « confirme le profil attendu sécurité de ces trois vaccins ».

L’EMEA remarque « qu’un très petit nombre » de cas de syndrome de Guillain-Barré, une maladie rare du système nerveux périphérique, et de décès de foetus, ont été rapportés. L’Agence est en train « d’évaluer ces cas », et indique que, « sur la base des informations disponibles, il n’y a pas de preuve d’un lien avec ces vaccins ».

Source : EMEA