H1N1: début de la campagne de vaccination. Roselyne Bachelot montre l’exemple

H1N1: début de la campagne vaccination. Roselyne Bachelot montre l’exemple. C’est ce jeudi que débute la campagne française de vaccination contre la grippe H1N1 pour les populations prioritaires. Face aux réticences du grand-public, Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, a décidé de « montrer l’exemple » en se faisant vacciner dans un centre du XIVème arrondissement. En théorie, près de 6 millions de personnes sont attendues aujourd’hui dans les 1060 centres de vaccination.

Alors que selon la plupart des sondages, seuls 20% des français se déclarent prêts à aller se faire vacciner, la grande campagne de vaccination contre la grippe H1N1 débute ce jeudi. Six millions de personnes ont du recevoir un bon de vaccination les invitant à se rendre dans un des 1060 centres répartis sur le territoire. Parmi les populations concernées : les proches des nourrissons de moins de six mois, les sujets à risque entre six mois et 64 ans ainsi que les personnels de santé non encore vaccinés.

Cette invitation précise les modalités pratiques de la vaccination et notamment le lieu où elle sera effectuée (en règle générale, en centre de vaccination dédié). Elle comporte, au verso, un bon de vaccination à présenter le jour de la vaccination. Ce bon servira à garantir la traçabilité de la campagne vaccinale.

Alors que la campagne de vaccination des personnels médicaux des établissements de santé a remporté un succès mitigé -seuls 10% d’entre eux ont en effet souhaité être vaccinés- la ministre qui rappelle que la vaccination est gratuite et non obligatoire va « montrer l’exemple » en se faisant vacciner dans un centre du XIVème arrondissement.

Un calendrier qui pourrait évoluer
La vaccination contre la grippe H1N1 pour la population générale va être réalisée selon un calendrier qui pourrait évoluer en fonction des livraisons de vaccins, de l’affluence dans les centres et du mode de vaccination (en une ou deux doses).

 Ainsi vers le 20 et 22 novembre, seront attendus les femmes enceintes et les enfants de 6 mois à deux ans sans facteur de risque, public prioritaire en attente d’un vaccin sans adjuvant. Selon le ministère, le vaccin de Sanofi-Pasteur devrait recevoir l’autorisation de mise sur le marché dans les tout prochains jours et devrait être  possible aux alentours du 20 au 22 novembre.

Dès le 25 novembre, débutera la vaccination des 12 millions d’enfants scolarisés en France.  Une vaccination qui ne sera pas obligatoire. Dans un premier temps, la CNAM fera parvenir aux parents d’élèves un bon de vaccination. 6,6 millions d’enfants scolarisés en maternelle et en primaire seront vaccinés sur la base du volontariat dans des centres de vaccination de proximité. La vaccination des 5,3 millions de collégiens et lycéens sera organisée quant à elle dans les établissements scolaires.

Fin novembre, sont attendues les personnels d’accueil des pharmacies et ceux des établissements médico-sociaux ainsi que les personnes de plus de 65 ans avec facteur de risque de complication. Selon la ministre de la santé, la majorité de la population pourra se faire vacciner d’ici la fin de l’année. C’est-à-dire les personnes plus de 18 ans sans facteur de risque, soit près de 39 millions de personnes.