InnaVirVax renforce la propriété intellectuelle liée à son immunothérapie VAC-3S

InnaVirVax, société biopharmaceutique basée à la pépinière Genopole® d’Evry et spécialisée dans la recherche et le développement de solutions thérapeutiques et diagnostiques de pathologies liées à des dérégulations immunitaires, a annoncé  aujourd’hui le dépôt d’une nouvelle demande de brevet européen autour de VAC-3S, une immunothérapie « first-in-class » dans le traitement des infections par le VIH.

Cette demande de brevet couvre  l’utilisation de nouvelles compositions immunogéniques. Celles-ci sont optimisées pour induire une réponse immunitaire forte chez l’homme. Cette demande porte également sur l’utilisation de cette composition dont les propriétés ont été améliorées par rapport aux compositions de référence. Cet enrichissement de la propriété industrielle repose sur la recherche menée au sein d’InnaVirVax depuis plus de 3 ans, date à laquelle la Société a démarré ses opérations. Il s’agit d’un jalon essentiel démontrant la capacité d’InnaVirVax à créer de la valeur à travers ses brevets.

«Depuis plus de trois ans, InnaVirVax a une politique proactive de construction et de protection de sa propriété intellectuelle en intensifiant sa couverture de brevets internationaux. Après les deux demandes déposées l’an dernier autour de notre test pronostic DIAG-3S et d’un vaccin innovant, cette nouvelle demande porte, elle, sur notre vaccin thérapeutique en cours de développement. Ce dépôt d’une nouvelle demande de brevet répond à notre volonté de constituer un corpus technologique solide et pérenne, véritable pilier de nos succès futurs », a déclaré Joël Crouzet, Président Directeur Général d’InnaVirVax.

VAC-3S est issu de l’exploitation par InnaVirVax d’une famille de brevet, active en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Chine dont la propriété appartient à l’Inserm et à l’AP-HP. InnaVirVax en détient la licence d’exploitation exclusive mondiale depuis mai 2009.

VAC-3S est actuellement en développement clinique (Phase I/IIa).  L’étude est conduite depuis février 2012 à Paris, à l’hôpital Pitié Salpêtrière et à l’hôpital Cochin se déroule conformément au planning prévu. Elle porte sur 24 patients infectés par le VIH-1 contrôlant leur charge virale sous thérapie antirétrovirale. Son objectif principal réside à évaluer l’innocuité de l’immunothérapie. Par ailleurs, l’immunogénicité de ce candidat médicament est étudiée ainsi que les effets positifs sur les marqueurs de suivi de l’infection (taux de lymphocytes T CD4, charge virale et activation cellulaire notamment). Les patients sont traités puis suivis pendant une année. Cette étude a reçu le soutien financier d’OSEO à hauteur de 600.000 euros.

Source : InnaVirVax