Journée mondiale de l’AVC 2010 : « Agir Vite pour le Cerveau »

 A l’occasion de la 8e journée mondiale des AVC (World Stroke Day), qui se déroule ce vendredi 29 octobre, la Société française neuro vasculaire (SFNV) rappelle que l’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence. Chaque année en France, près de 150.000 personnes sont victimes d’attaques cérébrales. 40.000 personnes en meurent et 30.000 autres se retrouvent lourdement handicapées.

 A savoir , les AVC sont la première cause de handicap de l’adulte en France. Survenue soudaine d’une faiblesse d’un côté du corps, difficultés à parler ou diminution brutale de la vision d’un œil… Dès les premiers symptômes : « il faut vite appeler le 15 », rappelle la SFNV. 

AVC : « Agir Vite pour le Cerveau »
Pour  la SFNV, chaque minute compte : les traitements sont d’autant plus efficaces qu’ils sont administrés très rapidement, avant que les lésions ne soient irréversibles. Appeler le 15 (Samu) permet d’orienter très rapidement le patient dans une unité de soins spécialisés, limitant ainsi le risque de séquelles et de décès.

Avec le vieillissement de la population, le risque d’AVC progresse. Pour autant 15% des AVC surviennent les moins de 50 ans, 25% chez les moins de 65 ans. Parmi les facteurs de risques :l’hypertension artérielle, le tabagisme, les antécédents familiaux d’accident cardio-vasculaire précoce (infarctus du coeur, mort subite ou AVC), les excès de graisses sanguines (hypercholestérolémie), le diabète, les troubles du rythme cardiaque, ou encore l’embonpoint abdominal et le stress.

Le plan d’action pour 2010-2014
Sur la base d’un diagnostic dressé en 2009 sur la « Prévention et la prise en charge des AVC en France », le plan d’action pour 2010-2014 a pour objectif  de diminuer de 6 % (soit 24 000 personnes), d’ici 2014, les décès ou la dépendance, mesurés après un an, des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral. 134 millions d’euros seront consacrés à ce plan de santé publique. 
Quatre priorités d’action ont été fixées : informer la population sur les AVC, créer un environnement institutionnel adapté en créant de nouvelles structures spécialisées, les unités neuro-vasculaires (UNV), dans les hôpitaux,  améliorer la prise en charge des AVC par les professionnels de santé et enfin promouvoir la recherche et réguler la démographie des professionnels de santé.