Journée Mondiale du Lymphome 2010 : mercredi 15 septembre

Pour la 4ème année consécutive, l’association France Lymphome Espoir (FLE) et ses correspondants en région se mobilisent dans toute la France lors de la Journée Mondiale du Lymphome (JML) qui est organisée ce mercredi 15 septembre et placée sous le patronage de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. L’INCa s’associe à l’édition 2010 placée sous l’égide de la Lymphoma Coalition.

Organisée avec le soutien de l’Institut National du Cancer (INCa), de la Ligue contre le cancer, de la Société Française d’Hématologie (SFH), de la Société Française de Médecine Générale (SFMG) et de Roche, la JML a pour objectifs d’améliorer la connaissance de la maladie et de favoriser, ainsi, le diagnostic plus précoce des lymphomes et l’accompagnement des patients. Comme chaque année, des brochures, affiches et une page dédiée sur le site Internet de l’association sont mises à la disposition du grand public. Des réunions d’échanges et d’information ainsi que des manifestations sportives et culturelles ont également lieu dans plusieurs grandes villes de France. Tous ces événements sont détaillés sur le site Internet de l’association, à la rubrique « Actualités », www.francelymphomeespoir.fr
 
Deux types principaux de lymphomes
Les lymphomes constituent un groupe hétérogène de tumeurs malignes du tissu lymphoïde. On distingue généralement deux types principaux de lymphomes : le lymphome malin non hodgkinien (LNH), le plus fréquent et la maladie de Hodgkin. Le lymphome malin non hodgkinien est un des cancers dont l’incidence a le plus augmenté ces vingt dernières années (+ 2,7% par an en moyenne chez les hommes de 1980 à 2005 ; + 2,9% par an chez les femmes[1]), le plaçant au 6e rang des cancers les plus fréquents en 2005 en France avec plus de 10 000 nouveaux cas diagnostiqués[2].

Le lymphome reste toutefois assez méconnu du grand public d’où l’importance de cette journée visant à mieux faire connaître la maladie. Cette nouvelle édition 2010 met notamment l’accent sur le diagnostic du lymphome avec l’enquête IDiL (Initiation Diagnostic Lymphome) menée auprès de médecins généralistes, d’ORL et de radiologues. L’objectif : mettre en évidence les pratiques des médecins en matière de diagnostic du lymphome et identifier de façon plus précise les freins éventuels rencontrés lors de l’initiation de ce diagnostic.

L’INCa et la recherche sur les lymphomes
L’Institut National du Cancer s’est, pour sa part, investi dans la recherche sur les lymphomes, avec le lancement en février 2008 d’un Programme d’Action Intégrées de Recherche sur les Lymphomes (PAIR Lymphome). Ce programme cherchait à mieux comprendre l’étiopathologie des lymphomes et à faciliter l’émergence d’innovations en matière de diagnostics et de thérapeutiques. Sur les 33 projets examinés, 7 ont été retenus et financés à hauteur de 5,2 M € au total. Le diagnostic anatomopathologique des lymphomes fait également l’objet d’une attention particulière avec la labellisation et le financement d’un réseau national de référence anatomopathologique des lymphomes suite à un appel à candidatures lancé en 2009 par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et l’INCa. Ce réseau LYMPHOPATH permet d’assurer à tous les patients un diagnostic certain, grâce à une double lecture systématique et gratuite pour tous les nouveaux cas de lymphome.

[1] Evolution du taux d’incidence standardisé monde.
[2] Belot A. et al, (2008). Cancer incidence and mortality in France over the period 1980-2005. Rev Épidemiol Sante Publique. 2008 Jun; 56(3): 159-75.

Source : FLE et INCa