La Journée mondiale de lutte contre le paludisme se déroule le 25 avril 2015

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme du 25 avril, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rappelle que plus d’un demi-million de vies sont encore perdues chaque année à la suite de cette maladie évitable. La nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 sera examinée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015.

Aujourd’hui, trois quarts au moins des décès dus au paludisme concernent des enfants de moins de cinq ans. Pourtant, en 2013, un sur cinq seulement des enfants africains souffrant de paludisme recevait un traitement efficace contre cette maladie, 15 millions de femmes enceintes n’avaient pas reçu une seule dose des traitements préventifs recommandés et quelque 278 millions de personnes en Afrique vivaient encore dans des logements sans aucune moustiquaire imprégnée d’insecticide.

«À l’occasion de la célébration, ce 25 avril, de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, nous devons reconnaître la nécessité urgente de développer les mesures de prévention ainsi que les tests de diagnostic de qualité garantie et les traitements pour réduire les souffrances humaines causées par le paludisme», a déclaré le Dr Hiroki Nakatani, Sous-Directeur général de l’OMS pour le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et les maladies tropicales négligées.

Pour les cas simples (sans complications), l’OMS recommande le traitement par une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine (ACT). À l’échelle mondiale, 392 millions de traitements ACT ont été achetés par les pays d’endémie palustre en 2013, contre un peu plus de 11 millions en 2005. Cependant, des millions de personnes ne reçoivent toujours pas de traitement contre le paludisme, essentiellement parce que les communautés les plus touchées par cette maladie n’ont qu’un accès limité aux soins de santé.

Une nouvelle stratégie de l’OMS
L’OMS a mis sur pied une nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le paludisme pour la période 2016-2030, qui sera examinée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015. Élaborée en consultation étroite avec les pays d’endémie et les partenaires, cette nouvelle stratégie fixe comme objectif de réduire la charge de la maladie de 40% d’ici 2020 et d’au moins 90% d’ici 2030. Elle vise aussi à éliminer le paludisme dans au moins 35 nouveaux pays d’ici 2030. Cette stratégie donne aux pays un cadre global pour mettre au point des programmes ciblés qui aideront à poursuivre et à accélérer les progrès vers l’élimination du paludisme.
Source : OMS