Les douanes saisissent près d’un million de produits de santé illicites

Médicaments Pixabay CC0 Public DomainPrès de 960 000 produits de santé illicites et 1,4 tonne de produits pharmaceutiques divers ont été saisis du 30 mai au 7 juin 2016 en France à l’occasion de l’opération internationale « PANGEA IX » coordonnée par Interpol et  l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et destinée à lutter contre la vente illicite de médicaments sur internet.

Hormis les médicaments illicites, l’opération PANGEA IX s’est axée, pour la gendarmerie, sur les dispositifs médicaux (préservatifs, tests de grossesse, bandelettes de test de diabète, etc.) proposés à la vente sur des sites illégaux. Les services douaniers, fort de leur positionnement sur l’ensemble du territoire, ont saisi plus de 960 000 produits de santé illicites et près de 1,4 tonne de produits pharmaceutiques divers. Plus de 77 % des produits saisis provenaient d’Asie (principalement d’Inde avec 64,22 %).

La majorité de ces produits est constituée de médicaments, détournés de leur usage et utilisés comme stupéfiants, de produits dopants (stéroïdes, hormones de croissance, etc.) et de crèmes éclaircissantes pour la peau. Concernant les produits destinés à l’éclaircissement ou au blanchiment de la peau, l’ANSM a été amenée à prendre en avril 2016 une décision de police sanitaire visant à suspendre la mise sur le marché de produits vendus sur internet présentés en solution injectable compte tenu du risque pour la santé lié à l’utilisation de ces produits n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation.

Les quantités appréhendées par la douane, proches de celles de 2015, demeurent à un niveau élevé. La variété des produits interceptés est cependant à la hausse.

La vente illégale de médicaments sur internet (pharmacies en ligne et réseaux sociaux), enjeu de santé publique, a également fait l’objet d’une surveillance accrue. Au total, 55 sites internet illégaux de vente de faux médicaments ont été identifiés au cours de l’opération. 7 sites internet sont d’ores et déjà fermés. Les sites hébergés à l’étranger seront signalés aux pays hôtes.

Source: ANSM