Maladie de Parkinson : Servier et Oncodesign annoncent la sélection d’un candidat préclinique dans le cadre de leur collaboration

Maladie de Parkinson : Servier et Oncodesign annoncent la sélection d’un candidat préclinique dans le cadre de leur collaboration Servier et Oncodesign viennent d’annoncer la sélection d’un candidat préclinique issu de leur collaboration stratégique contre la maladie de Parkinson. Initiée en mars 2019, cette collaboration de Recherche et Développement porte sur la découverte d’inhibiteurs de la kinase LRRK2 issus de la plateforme Nanocyclix®, propriété d’Oncodesign, et sur leur action comme agents thérapeutiques potentiels contre la maladie de Parkinson. Elle s’appuie sur l’expertise complémentaire de Servier et d’Oncodesign en matière de maladies neurodégénératives et d’inhibiteurs de kinases.

Avec la sélection du premier candidat préclinique, dans le délai initialement prévu pour ce programme, la collaboration va entamer désormais les premières études de toxicologie réglementaires menées par Servier. Servier dispose d’une option exclusive de licence mondiale sur le programme, exerçable dès l’obtention du statut IND, prévue courant 2022. Depuis le début de la collaboration, Oncodesign a reçu plus de 13M€ en paiement initial, en paiements d’étapes ainsi qu’en financement des activités de recherche liées au projet. Au total, Servier pourrait verser à Oncodesign jusqu’à 320 M€ en paiements d’étapes, auxquels s’ajouteront des redevances sur les ventes futures.

Par ailleurs, les équipes de recherche ont identifié au cours de la phase de lead optimisation d’autres molécules présentant un fort potentiel de « Follow-ups », permettant ainsi de diminuer les risques inhérents à ce type de programme. Ce sont des molécules similaires au candidat préclinique mais avec un profil légèrement différent, qui pourraient représenter des candidats médicaments alternatifs en cas de difficultés observées dans le développement de la molécule sélectionnée.

Jan Hoflack, Ph.D., Directeur Scientifique et Directeur de la Business Unit Biotech chez Oncodesign, déclare : « Le franchissement de cette étape majeure illustre le caractère constructif de la collaboration initiée avec Servier depuis 2019. Nous tenons à remercier les équipes, composées d’une quinzaine de chercheurs spécialisés des BU Biotech et Service chez Oncodesign et d’une équipe multidisciplinaire de même taille chez Servier, qui ont grandement contribué à ce succès. La sélection de cette molécule dans les délais initialement anticipés, malgré les difficultés liées à la pandémie mondiale de la COVID-19, montre une volonté commune de tester cette nouvelle approche chez l’homme au plus vite. »

« La sélection de ce candidat médicament en collaboration avec Servier conforte la pertinence de notre technologie Nanocyclix®, déjà éprouvée par ailleurs avec le candidat inhibiteur RIPK2 développé par Oncodesign, pour des cibles kinases notoirement complexes et innovantes », explique Philippe Genne, Ph.D., Président Directeur Général et fondateur d’Oncodesign. « Nous sommes particulièrement heureux et fiers de ces résultats obtenus en collaboration avec Servier, un partenaire historique et important de l’entreprise depuis sa création, nous sommes confiants dans leur capacité d’exploiter au mieux le fort potentiel de ce programme. »

Ross Jeggo, Directeur de l’aire thérapeutique Neurologie et Immuno-Inflammation chez Servier, déclare : « Cette collaboration intense et fructueuse avec Oncodesign souligne le caractère synergique de l’expérience et des approches des deux sociétés, ayant permis d’identifier rapidement un candidat préclinique et plusieurs composés « Follow-ups ». Nous sommes très fiers de ce partenariat. La prochaine étape préalable à la phase clinique est l’étape de toxicologie réglementaire qui va être initiée très rapidement, puis nous espérons démarrer la Phase 1 courant 2022. La lutte contre la maladie de Parkinson est un axe important de notre stratégie de R&D. Le besoin médical est énorme pour les patients qui souffrent de cette maladie et pour lesquels il n’existe actuellement aucun traitement permettant de ralentir sa progression. L’inhibition de LRRK2 est un mécanisme potentiellement innovant qui pourrait avoir un impact significatif et ralentir cette progression, représentant ainsi un espoir très important pour des millions de patients dans le monde. »

Source : Oncodesign