Nutrition et cancers hormonodépendants du sein et de la prostate

Nutrition et cancers hormonodépendants du sein et de la prostate Lors d’un séminaire organisé par le Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA), le 1er octobre 2009 à Clermont-Ferrand, sur le thème « nutrition, metabolisme et cancers hormono-dependants », les experts ont caractérisé l’influence du régime alimentaire sur la prévention des cancers homonodépendants du sein et de la prostate. Ce constat devrait permettre, à terme, de définir de nouvelles stratégies de prévention des cancers hormonodépendants.
 
Nutrition et Prévention des Cancers Hormonodépendants du Sein et de la Prostate ont été au centre des discussions entre Experts, Cliniciens et Chercheurs réunis en séminaire sur le site universitaire clermontois à l’initiative de l’Axe III « Nutrition, Métabolisme, Cancer » du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA).

Si l’incidence du cancer de la prostate est en voie d’augmentation du fait d’un meilleur dépistage, le taux de mortalité lié à ce cancer a diminué de l’ordre de 20 %. Le Pr L. Guy (EA 4233, CHU, Clermont Ferrand) a également précisé qu’un régime alimentaire pauvre en graisses saturées (d’origine animale) et riche en phytonutriments exerce un effet protecteur vis-à-vis du risque de cancer prostatique.
 
Dans l’étude épidémiologique E3N, F. Clavel-Chapelon (INSERM ERI20, IGR, Villejuif) a, de façon similaire, identifié un risque accru de cancer du sein associé à la consommation de certaines graisses alimentaires (acides gras trans) et de boissons alcoolisées. De plus, après la ménopause, la corpulence et l’excès d’adiposité abdominale apparaissent comme des facteurs aggravant le risque de cancer mammaire.
 
Ces constatations conduisent à focaliser les recherches sur les interactions complexes entre adipocytes et cellules cancéreuses mettant en jeu de multiples facteurs comme la protéine stromélysine-3, identifiée par M-C. Rio (CNRS UMR 7104, Illkirch). La caractérisation de ces interactions devrait permettre, à terme, de définir de nouvelles stratégies de prévention des cancers hormonodépendants.

Source : CLARA