Merck Serono: signature d’un protocole d’accord concernant les sites de Genève et du canton de Vaud

Merck Serono a annoncé qu’un protocole d’accord de fin de conflit social concernant ses sites de Genève et du canton de Vaud (Aubonne, Coinsins et Corsier-sur-Vevey) a été signé jeudoi  entre la direction de la société, la représentation des employés du site de Genève et le syndicat Unia.

Ce protocole d’accord a été conclu sous l’égide du Conseil d’Etat de Genève. Il a été approuvé par l’assemblée du personnel du site de Genève qui s’est tenue aujourd’hui et doit encore l’être par les assemblées du personnel des sites vaudois dans les prochains jours.

« Nous sommes heureux d’être parvenus à ce protocole d’accord qui est le fruit d’un long dialogue, parfois difficile mais toujours constructif, et l’aboutissement d’efforts consentis par chacune des parties pour mettre fin au conflit, » a déclaré François Naef, Président du Conseil d’Administration de Merck Serono S.A. « Les employés vont désormais pouvoir concentrer toute leur énergie sur leur avenir professionnel, que celui-ci soit dans l’entreprise pour ceux qui bénéficieront d’un transfert sur un autre site, ou à l’extérieur de l’entreprise. Quelle que soit leur situation, nous allons continuer à faire tout notre possible pour les soutenir pendant cette période de transition. »

Selon les termes du protocole d’accord, Merck Serono s’engage à offrir à tous les employés impactés par la restructuration de ses activités en Suisse des prestations supplémentaires par rapport à celles offertes à l’issue de la procédure de consultation, notamment :

– Un montant minimal garanti pour l’indemnité de départ (CHF 25,000 minimum) ;

– Une indemnité additionnelle pour les employés âgés de plus de 50 ans, comprenant également les personnes éligibles à la préretraite qui ne souhaiteraient pas faire valoir leur droit pour des raisons économiques ;

– Le maintien d’une indemnité de départ pleine pour les employés qui démissionneraient dans les trois mois précédant la date de fin des rapports de travail prévue ;

– Un fonds spécial de CHF 500,000 pour les cas de rigueur, en particulier pour les employés licenciés qui se trouveraient dans une situation financière particulièrement difficile à la suite de la fermeture du site de Genève ;

– Une contribution de CHF 2 million à un fonds créé et géré par les autorités cantonales, visant à atténuer les effets de la fermeture du site de Genève sur le marché local de l’emploi et à favoriser les reclassements individuels au travers d’une série de mesures et de programmes ;

– La libération de l’obligation de travailler pendant le dernier mois du préavis afin de permettre aux employés licenciés de se concentrer sur la recherche d’un nouvel emploi.

Ces prestations supplémentaires renforcent les améliorations que la direction de Merck Serono avait proposées dans le cadre de la procédure de conciliation menée par la Chambre des Relations Collectives de Travail (CRCT) de Genève, qui visaient à apporter un soutien renforcé aux employés les plus vulnérables sur le plan économique. Dans le cadre du protocole d’accord mettant définitivement fin au conflit, elles ont encore été complétées par des mesures et moyens additionnels visant à faciliter la recherche d’un nouvel emploi et le reclassement des employés licenciés.

Les employés qui ont déjà reçu leur lettre de licenciement bénéficieront de ces prestations supplémentaires.

Ces prestations s’ajoutent aux mesures du plan social actuel, qui incluent notamment une indemnité de départ basée sur l’ancienneté dans l’entreprise (un mois de salaire par année de service, avec un minimum de deux mois et un maximum de douze mois de salaire) ; un programme de reclassement offert aux employés licenciés (programme d’outplacement de durée variable en fonction de l’échelon actuel du poste) ; la possibilité d’une retraite anticipée à des conditions améliorées dès l’âge de 56 ans.

Souce : Merck Serono