Vitiligo : Almirall et Inserm Transfert reviennent sur un an de partenariat de recherche

Almirall, laboratoire biopharmaceutique international spécialisé en dermatologie médicale, et Inserm Transfert, filiale privée de l’Institut National de la santé et de la recherche médicale (Inserm), et l’équipe du Pr Thierry Passeron, proposent de faire un point d’étape sur cette première année de partenariat de recherche et de licence visant à faire progresser les solutions thérapeutiques dans le traitement du vitiligo.

Signé par Inserm Transfert au nom de l’Inserm, du CHU de Nice et de l’Université Côte d’Azur, le partenariat s’attache en particulier à identifier et développer une nouvelle classe de médicaments qui modulent la voie Wnt, une voie de signalisation majeure dans la repigmentation de la peau.

Depuis la signature du partenariat en 2022, les équipes d’Almirall et du Professeur Thierry Passeron ont travaillé de façon collaborative et itérative pour définir les molécules cibles, avant d’identifier les bons outils permettant de tester ces cibles et d’entamer une phase d’optimisation consistant à modifier les cibles thérapeutiques (« hits ») pour améliorer leurs propriétés biologiques. A travers ce processus, l’objectif est de déboucher sur de nouveaux traitements novateurs qui pourront se donner seuls ou en complément des traitements actuels, pour repigmenter les lésions de vitiligos, même les plus sévères.

Le vitiligo est une maladie cutanée chronique qui touche 0,5% à 2% de la population mondiale1 et qui se manifeste par une dépigmentation de la peau.2 Pour les patients, la visibilité des lésions est perçue comme défigurante et contraignante au quotidien.3 4 5 Par conséquent, le vitiligo est une pathologie qui peut avoir un impact psychologique fort,6 et qui appelle de nouvelles thérapies.7 Les patients atteints de vitiligo ne disposent pas à ce jour de traitements adaptés à leur situation ; traitements qui doivent s’appuyer sur de nouveaux mécanismes d’action, en particulier pour traiter certaines localisations difficiles et régulièrement touchées, comme les mains et les pieds.

A travers ce partenariat, le laboratoire Almirall et l’équipe du Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M – Inserm U1065 – Université Côte d’Azur) du professeur Thierry Passeron, pionnier dans la recherche sur le vitiligo, ont réalisé des recherches qui permettront la conception de nouvelles molécules dans le but de stimuler suffisamment les cellules souches mélanocytaires afin de repigmenter la peau malade. Almirall acquiert également les droits mondiaux sur les brevets de base de l’Inserm et de ses partenaires académiques concernant l’utilisation des agents de Wnt dans le traitement du vitiligo.

« Nous sommes très heureux de la manière dont se déroule ce partenariat avec Almirall, sans qui nos travaux dans la repigmentation de la peau des patients atteints de vitiligo n’auraient pu avancer aussi vite. Grâce à l’expertise d’Almirall dans les molécules, nous en développons de nouvelles qui ciblent la voie Wnt, allant ainsi plus loin dans notre approche. Ce processus de collaboration est pour nous indispensable pour le développement de médicaments novateurs. », a déclaré le professeur Thierry Passeron, dermatologue au CHU de Nice et directeur d’une équipe Inserm à Nice.

« Je suis particulièrement fier de ce partenariat avec les équipes du professeur Passeron. C’est un excellent exemple de la volonté d’Almirall de travailler avec des centres de recherche universitaires de référence pour faire avancer les connaissances dans des affections où les besoins des patients ne sont pas satisfaits » a ajouté le docteur Volker Koscielny, directeur médical d’Almirall.
Cette initiative représente une nouvelle expression de l’engagement d’Almirall en faveur de l’excellence dans la recherche et de la collaboration avec la communauté scientifique internationale, qui vise à fournir de nouvelles solutions dans des domaines thérapeutiques importants.

Source : Almirall / Inserm

1 Hann, S. K., & Nordlund, J. J. (2000). Vitiligo: A monograph on the basic and clinical science. In Vitiligo: A monograph on the basic and clinical science (pp. xiv-306).

2 Rodrigues M, Ezzedine K, Hamzavi I, Pandya AG, Harris JE; Vitiligo Working Group. New discoveries in the pathogenesis and classification of vitiligo. J Am Acad Dermatol. 2017;77(1):1–13. doi:10.1016/j.jaad.2016.10.048

3 Elbuluk N, Ezzedine K. Quality of life, burden of disease, co-morbidities, and systemic effects in vitiligo patients. Dermatol Clin. 2017;35(2):117–128. doi:10.1016/j.det.2016.11.002

4 Morrison B, Burden-Teh E, Batchelor JM, Mead E, Grindlay D, Ratib S. Quality of life in people with vitiligo: a systematic review and meta-analysis. Br J Dermatol. 2017;177(6):e338–e339. doi:10.1111/bjd.15933

5 Radtke MA, Schäfer I, Gajur A, Langenbruch A, Augustin M. Willingness-to-pay and quality of life in patients with vitiligo. Br J Dermatol. 2009;161(1):134–139. doi:10.1111/j.1365-2133.2009.09091.x

6 Osinubi O, Grainge MJ, Hong L, et al. The prevalence of psychological co-morbidity in people with vitiligo: a systematic review and meta-analysis. Br J Dermatol. 2018;178(4):863–878. doi:10.1111/bjd.16049

7 Augustin M, Gajur AI, Reich C, Rustenbach SJ, Schaefer I. Benefit evaluation in vitiligo treatment: development and validation of a patient-defined outcome questionnaire. Dermatology. 2008;217(2):101–106. doi:10.1159/000128992