AB Science : la poursuite de l’étude de phase 2 du masitinib recommandée par le Comité Indépendant

AB Science, société pharmaceutique spécialisée dans le développement d’inhibiteurs de protéines kinases (IPK), a annoncé que le Comité Indépendant de Revue des Données, créé dans le cadre de l’étude clinique évaluant le masitinib dans le traitement en seconde ligne du cancer du sein, a recommandé la poursuite de l’étude de phase 2, sur la base des dernières données d’efficacité et de tolérance.

L’objectif de cette étude de phase 2 est d’évaluer la tolérance et l’efficacité du masitinib en combinaison avec la gemcitabine, la carboplatine ou la capécitabine chez les patients atteints d’un cancer du sein métastatique ou localement avancé, en rechute après une première ligne de traitement. Le critère d’analyse principal de l’étude est la survie globale.

Cette étude a trois objectifs : déterminer si au moins l’une des combinaisons génère une augmentation de la survie globale par rapport au traitement de référence dans cette indication, déterminer, le cas échéant, laquelle de ces combinaisons propose la meilleure balance bénéfice-risque et déterminer la meilleure dose pour le masitinib et les chimiothérapies. Ces trois objectifs sont considérés comme des pré-requis pour lancer une étude de phase 3.

« Cette recommandation du Comité est encourageante car elle confirme que la balance bénéfice-risque du masitinib est positive sur la base des données actuelles générées par cette étude. », indique notamment la société dans un communiqué.

« il y a un fort besoin médical non satisfait chez les patients atteints d’un cancer du sein en seconde ligne de traitement, en particulier pour des traitements augmentant la survie globale. Ainsi, s’il est confirmé que le profil de tolérance est acceptable et s’il est montré que le masitinib génère une augmentation de la survie globale par rapport aux traitements de référence, une étude de phase 3 pourrait être lancée et le masitinib pourrait être une option thérapeutique pour les patients atteints de cancer du sein métastatique ou localement avancé, en seconde ligne de traitement. », déclare le professeur Anthony Gonçalves (Institut Paoli-Calmettes, Marseille – France), investigateur principal de l’étude.

Source: AB Science