Roche: résultats positifs de phase III avec Avastin dans le cancer du col de l’utérus avancé

Roche a annoncé les résultats d’une vaste étude indépendante (GOG240) sponsorisée par le National Cancer Institute (NCI) américain et conduite par le Gynecologic Oncology Group (GOG) qui a montré que, par rapport à une chimiothérapie seule, l’adjonction d’Avastin (bévacizumab) à une chimiothérapie (paclitaxel et cisplatine ou paclitaxel et topotécan) avait permis de prolonger la vie de femmes atteintes d’un cancer du col de l’utérus avancé.

L’étude a satisfait à son critère d’évaluation primaire (amélioration de la survie globale) avec une réduction statistiquement significative (-29%) du risque de décès chez les femmes qui ont reçu l’association Avastin plus chimiothérapie par rapport à celles uniquement traitées par une chimiothérapie (HR=0,71, p=0,0035).

Les patientes traitées par Avastin plus chimiothérapie ont vécu 3,7 mois de plus (valeur médiane) que celles uniquement traitées par une chimiothérapie; la survie globale (OS) médiane était de 17 mois avec l’association Avastin plus chimiothérapie contre 13,3 mois avec la chimiothérapie utilisée seule. Aucun nouvel élément lié à l’innocuité d’Avastin n’a été observé et le profil d’innocuité global était cohérent avec celui constaté dans des études pivots précédentes sur l’emploi d’Avastin dans le traitement de divers types de tumeur.

«Le cancer du col de l’utérus est le troisième cancer le plus fréquent au monde chez la femme et les personnes atteintes de cette maladie au stade avancé ont besoin de nouveaux médicaments. Nous aimerions remercier le GOG d’avoir dirigé cette étude et le NCI de l’avoir soutenue. Nous prévoyons d’aborder ces données encourageantes avec les autorités d’enregistrement des médicaments.», a commenté Hal Barron, M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development chez Roche.

Les données issues de l’étude GOG240 ont été présentées le dimanche 3 juin 2013 par le Docteur Krishnansu Sujata Tewari, de l’Université de Californie et de l’Irvine Medical Center, au cours de la séance plénière de la 49e assemblée annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO).

Source: Roche