Bernard Leroy nommé Directeur de l’Institut de Recherche Anti Contrefaçon de Médicaments

L’Institut de Recherche Anti Contrefaçon de Médicaments (IRACM) a annoncé la nomination de son nouveau Directeur, Bernard Leroy, à compter du 1er juillet 2013, pour trois ans. Il succède à Jacques Franquet qui prend sa retraite après avoir dirigé l’Institut depuis sa fondation en octobre 2010.

Association loi 1901 à but non lucratif, l’Institut de Recherche Anti Contrefaçon de Médicaments (IRACM) a été créé en octobre 2010. Ses missions : sensibiliser le grand public et les autorités au fléau que représente la contrefaçon de médicaments, fédérer et former les acteurs de terrain engagés dans la lutte contre ce trafic, centraliser les connaissances, les bonnes pratiques et les savoir-faire, servir d’interlocuteur et d’organisme de consultation pour constituer une force de proposition.

Parcours
Bernard Leroy a été juge d’instruction spécialisé dans les stupéfiants de 1979 à 1988, Conseiller pour les affaires juridiques et internationales à la MILTD de 1988 à 1990, Magistrat détaché auprès de l’ONUDC (United Nations Office on Drugs and Crime) de 1990 à 2010 et Avocat général à la Cour d’appel de Versailles de 2010 à 2013.

En 1989, lors de la préparation du Sommet de l’Arche à Paris, il a joué un rôle moteur dans la création de la première coordination anti-drogue entre les 12 pays de l’Union européenne, en l’occurrence le Comité européen de lutte anti-drogue (CELAD devenu plus tard le Dublin Group).

Aux Nations Unies, il a créé et animé pendant 20 ans le Programme d’assistance juridique qui a aidé un grand nombre d’Etats, dont l’Afghanistan, à se doter de législations modernes et adaptées pour lutter contre la production et le trafic illicite de stupéfiants.

Ses résultats lui ont valu d’être désigné en 2008 pour diriger le groupe ONU / Banque Mondiale chargé de récupérer en Suisse les fonds détournés par le dictateur Duvalier en Haïti. Récemment, en France, il a fait partie du groupe d’étude des procureurs généraux constitué pour lutter contre les trafics de médicaments.

Source : IRACM