BrainVectis lève 1 million d’euros pour développer sa thérapie génique ciblant les maladies de Huntington et d’Alzheimer

BrainVectis lève 1 million d’euros pour développer sa thérapie génique ciblant les maladies de Huntington et d’AlzheimerBrainVectis, société spécialisée en thérapie génique ciblant les maladies neuro-dégénératives, a annoncé aujourd’hui avoir levé 1 million d’euros auprès d’investisseurs privés pour son premier tour de table. Une opération qui lui permettra de finaliser des études pharmacologiques précliniques afin d’entrer en phase d’essai clinique dès 2019 dans la maladie de Huntington puis en 2021 dans la maladie d’Alzheimer. 

BrainVectis a pour objectif de stopper l’évolution de maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou Huntington en rétablissant le métabolisme du cholestérol cérébral. Chez ces patients, l’expression de CYP46A1, une enzyme clef du métabolisme du cholestérol, est réduite. Grâce à un vecteur de thérapie génique, BrainVectis prévoit de délivrer CYP46A1 dans le cerveau des patients afin de rétablir le fonctionnement normal de la voie du cholestérol.

La  pertinence de cette stratégie thérapeutique, développée à l’origine par le Dr Nathalie Cartier-Lacave, a été démontrée chez des modèles animaux de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Huntington : la surexpression de CYP46A1 corrige les marqueurs de ces maladies. Ces résultats, fruits de travaux de recherche soutenus par l’INSERM, le CNRS, l’Agence Nationale pour la Recherche, les universités Paris Descartes, Pierre et Marie Curie, Paris Sud-Paris Saclay, la Fondation pour la Recherche Médicale, France Alzheimer et la Région Ile-de-France, ont fait l’objet de publications scientifiques dans Brain, Human Molecular Genetics et Molecular Therapy.

Vers un essai clinique en 2019

Cette levée de fonds va permettre à BrainVectis de poursuivre ses recherches et de finaliser les études pharmacologiques précliniques en cours. Un premier essai clinique dans la maladie de Huntington est prévu en 2019. Un essai dans la maladie d’Alzheimer devrait suivre en 2021.

Spin-off de l’INSERM, BrainVectis détient une licence exclusive d’utilisation des brevets (INSERM) à l’origine de l’innovation. La société collabore avec le CEA et est hébergée à MIRCen (CEA de Fontenay Aux Roses), où elle bénéficie d’infrastructures et de compétences uniques dans le domaine. Sa création a été soutenue par la SATT IDF Innov à travers le financement d’un projet de maturation ainsi que par l’incubateur Paris Biotech Santé.

Source :  BrainVectis