Bristol-Myers Squibb : résultats prometteurs pour l’association nivolumab et ipilumumab

Bristol-Myers Squibb : résultats prometteurs pour l’association nivolumab et ipilumumabBristol-Myers Squibb a présenté des résultats complémentaires de l’étude CheckMate -032, en ouvert, de phase I/II, évaluant 2 types d’associations de nivolumab et d’ipilimumab chez des patients atteints d’un carcinome urothélial métastatique (CUm) ou localement avancé, précédemment traités par un traitement à base de sels de platine.

Dans ces données préliminaires, le taux de réponse objective (TRO) confirmé évalué par l’investigateur, critère d’évaluation principal, était de 38,5 % (IC à 95 % : 20,2 – 59,4) chez des patients ayant reçu nivolumab 1 mg/kg + ipilimumab 3 mg/kg (n=26) versus 26,0 % (IC à 95 % : 17,9 – 35,5) chez des patients traités par nivolumab 3 mg/kg plus ipilimumab 1 mg/kg (n=104). Aucun nouveau signal de pharmacovigilance n’a été identifié. L’incidence d’événements indésirables (EI) liés au traitement de grade 3-4 était de 30,8 % dans le bras nivolumab 1 mg/kg + ipilimumab 3 mg/kg, de 31,7 % dans le bras nivolumab 3 mg/kg + ipilimumab 1 mg/kg. Les EI liés au traitement ont entraîné l’arrêt du traitement chez 7,7 % des patients dans le bras nivolumab 1 mg/kg + ipilimumab 3 mg/kg et chez 13,5 % dans le bras nivolumab 3 mg/kg + ipilimumab 1 mg/kg.

Ces données ont été présentées lors du 31ème Annual Meeting and Associated Programs of the Society for Immunotherapy of Cancer (SITC), au Oral Late-breaking Abstract Session II le samedi 12 novembre de 11 h 30 à 11 h 45 EST.

« Le besoin médical non couvert est important dans le carcinome urothélial métastatique surtout chez les patients à des stades avancés de la maladie et ayant progressé suite à la chimiothérapie standard », a déclaré Padmanee Sharma, M.D., study investigator and professor at The University of Texas MD Anderson Cancer Center. « Cette année, nous avons déjà présenté des résultats encourageants provenant de cet essai pour nivolumab en monothérapie, et nous voyons maintenant l’intérêt d’une association de nivolumab et d’ipilimumab pour les patients précédemment traités et atteints de ce type fréquent de cancer avancé de la vessie. Ces résultats confirment la nécessité d’étudier plus en détail cette association pour évaluer les résultats et la survie potentielle chez des patients atteints d’un carcinome urothélial métastatique. »

Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, représentant environ 90 % des cas. Le cancer de la vessie est le neuvième cancer le plus fréquemment diagnostiqué à l’échelle mondiale, avec environ 430 000 nouveaux cas par an et plus de 165 000 décès par an. La majorité des cancers de la vessie sont diagnostiqués à un stade précoce, mais les taux de récidive et de progression de la maladie sont élevés et environ 78 % des patients récidivent dans les cinq ans. Les taux de survie varient en fonction du stade et de la typologie du cancer, et du moment auquel il est diagnostiqué. Pour un cancer de la vessie de stade IV, le taux de survie à cinq ans est de 15 %.

« Ces résultats provenant de l’étude CheckMate -032 sont en faveur de la poursuite du développement de l’association de nivolumab et d’ipilimumab pour le traitement du carcinome urothélial métastatique chez des patients réfractaires au traitement à base de sels de platine », a expliqué Vicki Goodman, M.D., development lead, Melanoma and Genitourinary Cancers, Bristol-Myers Squibb.

Source : Bristol-Myers Squibb