Gilead : activité antivirale in vitro de Veklury® maintenue contre les sous-variants d’Omicron, y compris BA.4 et BA.5

Gilead : activité antivirale in vitro de Veklury® maintenue contre les sous-variants d'Omicron, y compris BA.4 et BA.5 Gilead a conduit des analyses in vitro de l’activité de Veklury® (remdesivir) contre les sous-variants d’Omicron BA.2.12.1, BA.4 et BA.5, qui sont actuellement les variants circulant le plus. Les résultats confirment que Veklury conserve une activité antivirale contre tous les sous-variants d’Omicron analysés à ce jour.

“Gilead évalue continuellement l’activité de Veklury contre les variants du SARS-CoV-2. Ces nouvelles données s’ajoutent aux preuves précédentes de l’activité antivirale durable de Veklury sur les variants connus qui ont émergé tout au long de la pandémie”, a déclaré Tomas Cihlar, Vice-Président Senior de la Recherche Virologique, Gilead Sciences. “Le besoin de Veklury reste essentiel, surtout pour les patients à haut risque, alors que la pandémie continue d’évoluer, et ces données contribuent à soutenir la confiance que l’on peut avoir en ce traitement.”

Aucun des variants connus du SARS-CoV-2 et des variants d’intérêt n’a présenté de changement génétique majeur qui pourrait altérer significativement l’ARN polymérase virale ciblée par Veklury. En revanche, tous les variants identifiés présentent des mutations en différents endroits de la protéine spike du SARS-CoV-2, qui se trouve à la surface externe du virus. Veklury inhibe directement la réplication du virus à l’intérieur des cellules hôtes en ciblant l’ARN polymérase ARN-dépendante du SARS-CoV-2. À son entrée dans l’organisme, Veklury est transformé en son métabolite actif triphosphate, qui est ensuite incorporé dans l’ARN viral et bloque la réplication du virus dans les cellules infectées.

Pour mémoire, la Commission Européenne a délivré une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) complète au remdesivir le 8 août 2022 mettant ainsi fin au statut d’AMM conditionnelle en vigueur en Europe depuis juillet 2020. Cette décision fait suite à l’avis positif du CHMP du 22 juillet dernier basé sur la validation des dernières obligations concernant le remdesivir parmi lesquelles la revue des données virologiques in vitro confirmant le maintien de l’activité du remdesivir contre les variants Alpha, Beta, Gamma, Delta et Omicron (BA.1 and BA.2) du SARS CoV2 et la revue de l’ensemble des données d’efficacité et de tolérance disponibles permettant de confirmer le ratio bénéfice risque positif du traitement.

En France, le remdesivir est inscrit sur la liste des spécialités agréées à l’usage des collectivités depuis le 4 août 2022 pour la prise en charge des patients âgés de 12 ans ou plus et pesant au moins 40 kg, hospitalisés pour la COVID-19 avec une pneumonie nécessitant une oxygénothérapie à faible débit ; la prescription devant être réalisée après un avis collégial.

Le remdesivir est mis à disposition des établissements de santé français selon les modalités d’approvisionnement habituelles des produits du stock Etat. La Direction Générale de la Santé (DGS) a émis le 10 août 2022 un Message d’Alerte Rapide Sanitaire (MARS) n° 2022-28 venant préciser les conditions d’utilisation. Dans ce document, la DGS cite l’avis rendu le 24 juin 2022 par le groupe de travail mené par les experts du groupe Mab-Ther de l’ANRS-MIE qui recommande l’usage du remdesivir dans le traitement des patients à risque d’évolution vers une forme sévère et ne nécessitant pas une oxygénothérapie en cas de contre-indication au Paxlovid®.

Source : Gilead Sciences