Maladies infectieuses : Poxel signe un accord de licence sur brevet avec Enyo

Maladies infectieuses : Poxel signe un accord de licence sur brevet avec EnyoPoxel, la société biopharmaceutique lyonnaise, a annoncé mardi la conclusion d’un second accord avec la société Enyo Pharma pour l’accès à un brevet clé sur l’exploitation de la technologie FXR, visant à développer des traitements contre l’hépatite B.

La technologie agoniste FXR a été découverte et brevetée par Poxel en collaboration avec des partenaires académiques, représentés par Inserm Transfert et avec la société lyonnaise Edelris. Inserm Transfert a été mandaté pour représenter toutes les parties dans cet accord de licence de brevet avec Enyo. Enyo et Poxel avaient signé un premier accord de licence le 6 mai 2015 dernier, portant sur le programme de composés agonistes FXR de Poxel pour des indications en infectiologie. Les termes financiers de ces deux accords n’ont pas été révélés.

« Cet accord valide l’expertise scientifique de Poxel sur les agonistes FXR et permet à la société de valoriser des découvertes applicables en dehors de notre focus sur le diabète de type 2. Nous nous réjouissons de constater les progrès considérables d’Enyo dans le programme agoniste FXR. », a déclaré dans un communiqué Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel.

Le récepteur farnesoïde X (FXR), également connu sous le nom de récepteurs des acides biliaires, appartient à une superfamille de récepteurs nucléaires. Il joue un rôle dans plusieurs voies métaboliques et en particulier dans le contrôle du devenir des acides biliaires dans le foie et l’intestin. Ce récepteur influe également sur la sensibilité à l’insuline de ces tissus où il est exprimé à des niveaux élevés. Les fondateurs de l’équipe Inserm de Enyo ont identifié le récepteur FXR comme un régulateur direct de la réplication du virus de l’hépatite B et ont démontré la dépendance du cycle de vie du virus par rapport à la voie des acides biliaires. Moduler le récepteur FXR devient donc une nouvelle voie thérapeutique prometteuse pour contrôler et éventuellement guérir l’hépatite B chronique, une des principales causes de cancer du foie et de cirrhose dans le monde.

Source : Poxel