Maladies métaboliques : Servier et Scandicure signent un partenariat de recherche

Maladies métaboliques : Servier et Scandicure signent un partenariat de rechercheLe laboratoire pharmaceutique Servier et Scandicure, une société suédoise issue de l’Université de Göteborg, ont annoncé mardi la signature d’un accord portant sur l’exploitation de l’innovation de Scandicure dans le domaine des maladies métaboliques.

Scandicure, en collaboration avec l’European Lead Factory, financée par l’IMI (Innovative Medecines Initiative), a développé des inhibiteurs d’une nouvelle cible biologique pour la stéatohépatite non alcoolique (NASH), le diabète de type 2 et, potentiellement, d’autres maladies métaboliques. Grâce à ses compétences et son expertise dans ce domaine thérapeutique, Servier va poursuivre les recherches initiées par Scandicure. Selon les termes de l’accord, Servier versera à Scandicure un paiement initial ainsi que des paiements d’étapes précliniques et cliniques.

« Nous avons identifié une nouvelle cible prometteuse pour les maladies métaboliques et l’European Lead Factory nous a donné accès à une chimiothèque exceptionnelle et à une plate-forme d’expertise pour le criblage à haut débit. Cette association unique d’une cible validée et de données apportées par l’European Lead Factory a permis à Scandicure d’avoir d’excellents points de départ moléculaires qui pourraient devenir de nouveaux traitements révolutionnaires pour la NASH et d’autres maladies apparentées », a déclaré le Dr Margit Mahlapuu, fondatrice et PDG de Scandicure.
« Grâce à sa grande expertise et à ses capacités intégrées pour l’ensemble des activités R&D pharmaceutique, Servier représente un partenaire idéal pour Scandicure dans le cadre de ce développement ».

« L’accès à l’expertise de Scandicure en matière de cibles thérapeutiques et de nouvelles substances chimiques nous offre l’opportunité d’explorer une voie d’envergure pour les maladies métaboliques. Notre objectif est de trouver des traitements pour les patients atteints de NASH pour lesquels il n’y a actuellement pas de traitement adapté », a déclaré Claude Bertrand, directeur général Recherche et Développement chez Servier. « Cet accord illustre l’engagement continu de Servier à explorer de nouvelles approches pour les maladies impliquant d’importants besoins médicaux non couverts ».

Source : Servier