
Le Conseil d’administration du Leem (Les Entreprises du Médicament) a élu, mardi 5 juillet 2022, Thierry Hulot (Président Directeur Général de Merck en France) à la présidence du Leem, pour un mandat de deux ans.
Une équipe de l’Institut suisse de recherche expérimentale contre le cancer (ISREC), à l’EPFL, est parvenue à identifier une protéine jouant un rôle de premier plan dans le développement des métastases. En la bloquant, les chercheurs ont pu prévenir la formation de cancers secondaires chez les souris. Ces résultats ont été publiés mercredi 7 décembre 2011 dans la version on-line avancée de la revue Nature.
Les scientifiques savaient déjà que des cellules cancéreuses se diffusent un peu partout dans le corps lorsqu’une tumeur maligne s’y est déclarée. Celles-ci ne déclenchent toutefois pas toujours un cancer secondaire. Toutes les cellules cancéreuses ne sont pas égales: seule une partie d’entre elles, les «cellules souches cancéreuses», peuvent initier des métastases. Pour autant, par surcroît, qu’elles puissent s’installer dans un «nid» – ou une niche – propice à leur développement.
L’équipe de l’ISREC a pu mettre en évidence certaines des conditions nécessaires à la propagation des cancers. «Nous avons en particulier identifié une protéine, la périostine, dans les niches où se développent les métastases, explique Joerg Huelsken, titulaire à l’EPFL de la Chaire Debiopharm en transduction des signaux dans l’oncogenèse. Sans cette protéine, la cellule souche cancéreuse ne déclenche pas de métastase, mais disparaît ou reste dormante.»
Peu d’effets secondaires chez les souris
Naturellement présente dans la matrice extracellulaire, cette molécule intervient lors du développement du fœtus. Chez l’adulte, elle ne reste active que dans des organes spécifiques – glandes mammaires, os, peau et intestin. Grâce à ces nouvelles recherches, il semble désormais prouvé qu’elle joue un rôle essentiel dans l’environnement dont a besoin une cellule souche cancéreuse pour développer une métastase. Des souris mutantes, ne possédant pas cette protéine, ont prouvé leur résistance à la formation de tumeurs secondaires. «Nous avons aussi développé un anticorps qui se greffe sur cette protéine et la rend inopérante, et nous espérons ainsi être capables de bloquer le processus de création de métastases», reprend Joerg Huelsken.
Lors de ces expériences, le fait de bloquer la protéine périostine n’a eu que peu d’effets secondaires indésirables. «Cela ne veut toutefois pas dire qu’il en ira de même chez l’humain, prévient le chercheur. Il n’est même pas certain que nous parviendrons un jour à trouver un anticorps équivalent pour l’homme.»
Ces découvertes sont toutefois porteuses d’espoir. D’autant plus qu’il est désormais connu que les tumeurs malignes tendent à essaimer plus rapidement que ce que l’on croyait par le passé. Eviter le développement de métastases apparaît donc comme une option thérapeutique importante pour limiter les effets des cancers.
L’article : Interactions between cancer stem cells and their niche govern metastatic colonization, Nature, sous presse, 7 décembre 2011 (résumé)
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