Pilules de 3e et 4e générations: nouvelles plaintes déposées contre des laboratoires en France

Pilules de 3e et 4e générations: nouvelles plaintes déposées contre des laboratoires en France Selon Les Echos, soixante-trois nouvelles plaintes ont été déposées mardi au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris contre quatre laboratoires fabriquant des pilules contraceptives de troisième et quatrième générations et l’antiacnéique Diane 35.

Les avocats Philippe Courtois et Jean-Christophe Coubris vont déposer «ces soixante nouvelles plaintes, contre les laboratoires qui fabriquent ces pilules et contre l’Agence nationale de sécurité du médicament» ont-ils expliqué mardi.

Parmi les laboratoires visés, Bayer, MSD France, Biogaran et Effik. Les pilules 3G «sont suspectées d’avoir provoqué chez ces femmes des AVC, phlébites et thromboses veineuses» chez ces femmes, indiquent les avocats. Les pilules visées sont : Yaz, Jasmine, Desobel 30, Moneva, Carlin 20, Desogestrel 20, Harmonet, Varnoline, Melodia, Mercilon et Jasminelle, ainsi que l’anti-acnéique Diane 35.

« Nous souhaitons, par cette démarche obtenir une réaction de l’agence du médicament et du gouvernement, de sorte à ce que, comme pour Diane 35, la commercialisation des pilules 3e et 4e génération soit suspendue », ajoutent les deux avocats.

L’Agence européenne du médicament (EMA) mène actuellement une réévaluation du bénéfice-risque de ces pilules à la demande de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, afin de « déterminer s’il est nécessaire de restreindre l’usage de ces médicaments aux femmes qui ne peuvent pas prendre d’autres contraceptifs oraux combinés ».  L’agence européenne doit également statuer sur l’anti-acné Diane 35 vers la mi-mai.

Source : Les Echos, Le Parisien