Poxel : lancement de la 2ème partie de l’étude de phase Ia du PXL065 dans la NASH

Poxel : lancement de la 2ème partie de l’étude de phase Ia du PXL065 dans la NASHPoxel, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants contre des maladies métaboliques, dont le diabète de type 2 et la stéatohépatite non alcoolique (NASH), a annoncé le lancement de la deuxième partie de l’étude de phase Ia du PXL065, un stéréoisomère R de la pioglitazone stabilisée par substitution au deutérium.

Six volontaires sains par groupe seront recrutés pour cette deuxième partie de l’étude de phase Ia avec pour objectif principal d’évaluer l’innocuité et la tolérance, et pour objectif secondaire d’évaluer la relation dose-effet. Le protocole de cette étude de phase Ia, discuté avec la FDA (Food and Drug Administration) aux États-Unis au cours d’une réunion de pré-IND (Investigational New Drug), prévoit l’administration de deux doses orales uniques du PXL065, et jusqu’à trois doses supplémentaires potentielles.

Dans la première partie de l’étude de phase Ia, dont les résultats ont été présentés à l’occasion du congrès de l’AASLD 2018 (American Association for the Study of Liver Diseases), douze volontaires sains ont reçu une dose orale unique de 22,5 mg de PXL065 ou de 45 mg d’Actos®*. Cette étude avait démontré la sécurité et la bonne tolérance du PXL065, sans événement indésirable. D’après la modélisation des résultats pharmacocinétiques (PK), l’exposition à la R-pioglitazone obtenue avec la dose de 15 mg de PXL065 est similaire à celle obtenue avec 45 mg de la molécule mère, la pioglitazone (Actos®*), ce qui suggère une efficacité similaire, associée à moins d’effets secondaires (notamment une prise de poids et une rétention hydrique limitées).

« La stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) devient une épidémie mondiale, et constitue la pathologie hépatique chronique la plus fréquente chez les patients obèses pré-diabétiques ou souffrant de diabète de type 2, » déclare le Dr Kenneth Cusi, Chef du Pôle Endocrinologie, Diabète & Métabolisme du Service de Médecine de l’Université de Floride. « En ciblant l’inhibition du transporteur mitochondrial du pyruvate (Mitochondrial Pyruvate Carrier – MPC), le PXL065 pourrait améliorer la résistance à l’insuline, ainsi que l’inflammation, deux cibles qui pourraient s’avérer très intéressantes pour traiter la stéatohépatite chez les patients atteints de NASH. »

« Suite à la signature de l’accord d’acquisition avec DeuteRx pour le PXL065, l’IND octroyée pour le PXL065 a été rapidement transféré à Poxel, et nous avons lancé la deuxième partie de l’étude de phase Ia. Les données sur le PXL065 qui seront générées par cette étude, dont les résultats de pharmacocinétique et la modélisation basée sur la dose la plus élevée autorisée de pioglitazone, devraient nous permettre de définir les doses optimales pour la prochaine phase de développement » explique Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel.

« Les mécanismes physiopathologiques sous-jacents qui conduisent au développement et à la progression de la NAFLD et de la NASH sont très complexes et soutiennent la nécessité de développer de nouveaux traitements agissant sur différentes cibles. Nous pensons que cibler différentes voies pertinentes, telles que l’inhibition du MPC avec le PXL065, et l’activation directe de la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK) avec le PXL770, pourrait améliorer le traitement de la NASH, » poursuit Thomas Kuhn. « Nous attendons avec impatience le lancement des études de preuve de concept de nos deux programmes dans le traitement de la NASH, prévu en 2019. »

Source et visuel  : Poxel