Roche : avis positif du CHMP pour Tarceva dans une forme génétiquement distincte de cancer du poumon

Le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé vendredi dernier que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a émis dans l’UE un avis positif quant à l’administration précoce de Tarceva (erlotinib) dans le traitement de première ligne d’une forme génétiquement distincte de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC).
 Tarceva est proposé pour homologation en monothérapie de première ligne lors de NSCLC avancé à mutations activant l’EGFR (récepteur du facteur de croissance épidermique). Hal Barron M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development: « L’avis favorable du CHMP concernant Tarceva représente une avancée importante en ce sens qu’elle ouvre la voie à une option thérapeutique personnalisée pour les personnes souffrant de cancer du poumon. S’il est approuvé dans le traitement du cancer du poumon à mutations activant l’EGFR, Tarceva permettra aux patients souffrant de ce type de cancer bronchique avancé de tirer significativement profit de l’utilisation de ce médicament en traitement de première ligne. »

L’administration de Tarceva à des personnes souffrant de NSCLC avancé à mutations activant l’EGFR est étayée par plusieurs études, dont deux études de phases III, englobant des collectifs occidentaux et asiatiques. Ces études ont montré que, par rapport à une chimiothérapie, Tarceva a significativement accru la période pendant laquelle les patients ont vécu sans progression de la maladie. i,ii On estime que pas moins d’une personne sur dix (10%) avec NSCLC en Occident et qu’une sur trois (30%) en Asie présente une tumeur à mutations activant l’EGFR.iii Le recours à Tarceva est également étayé par un profil d’innocuité bien caractérisé chez environ 400 000 personnes souffrant de NSCLC avec et sans mutations activatrices de l’EGFR.

Tarceva est déjà homologué en Europe dans le traitement du NSCLC avancé ou métastatique, quel que soit le statut EGFR du patient, tant en traitement d’entretien immédiatement après une chimiothérapie initiale que lors de progression de la maladie après au moins un cycle de chimiothérapie.

Source : Roche