Servier va collaborer avec le CNRS, les Universités Montpellier 1 et 2 sur la protection du myocarde ischémique

Le laboratoire Servier, le CNRS et les Universités Montpellier 1 et 2 viennent de signer un contrat de collaboration de recherche afin de mettre au point un traitement permettant de réduire la taille de l’infarctus du myocarde, en limitant la mort des cellules cardiaques par apoptose lors de la reperfusion myocardique.

Cet accord fait suite à la signature le 23 mai 2013 d’un contrat d’option exclusive de licence exclusive sur l’invention brevetée intitulée « Inhibitors of apoptosis and uses thereof » dans le domaine de la protection du myocarde au cours de l’infarctus. Cette invention est issue d’une collaboration entre l’Institut de Génomique Fonctionnelle (CNRS/Inserm/Universités Montpellier 1 et 2) et le Laboratoire de Dynamique des interactions membranaires normales et pathologiques (CNRS/Universités Montpellier 1 et 2).

« Nous avons mis en évidence, avec les spécialistes en cardiologie de mon équipe (Christophe Piot et Joël Nargeot), l’un des mécanismes moléculaires entrant en jeu dans ce processus apoptotique qui aboutit à des lésions irréversibles du myocarde. Grâce à l’expertise en biochimie de Prisca Boisguérin, chercheuse CNRS, et de Bernard Lebleu, professeur à l’Université Montpellier 2, nous avons sélectionné des composés agissant sur cette cible, capables, lorsqu’ils sont administrés au moment de la reperfusion1 myocardique, de réduire considérablement la taille d’infarctus in vivo dans un modèle expérimental » a indiqué Stéphanie Barrère-Lemaire, directrice de recherche CNRS au sein de l’Institut de Génomique Fonctionnelle et responsable scientifique du projet.

« La taille de l’infarctus du myocarde est un déterminant majeur de la récupération fonctionnelle cardiaque et de la mortalité à court et long terme. La stratégie thérapeutique visée devrait permettre, en limitant la taille de l’infarctus reperfusé, d’améliorer le pronostic de patients qui en sont victimes, en limitant la mortalité et le développement de l’insuffisance cardiaque, ce qui reste un besoin médical majeur » a déclaré Jean-Paul Vilaine, directeur de l’Unité de Recherche Cardiovasculaire de l’Institut de Recherches Servier.

« Poursuivre notre effort de recherche en cardiologie et ouvrir de nouvelles voies pour prévenir et traiter l’ischémie myocardique reste une priorité de Recherche. Nous sommes heureux d’unir nos forces de recherche avec les équipes académiques de l’Université de Montpellier et du CNRS afin d’atteindre cet objectif.», souligne Emmanuel Canet, Président de la Recherche et du Développement de Servier.

Source : Servier