Celgene progresse dans le développement de l’ABRAXANE® dans les cancers difficiles à traiter

Celgene a annoncé aujourd’hui une série de jalons historiques liés au développement de l’ABRAXANE (particules de paclitaxel liées aux protéines en suspension injectable) (liées à l’albumine) dans le traitement du cancer pancréatique métastatique, du cancer du poumon à grandes cellules, du cancer du sein métastatique et du mélanome métastatique.

L’entreprise a achevé le recrutement pour la plus vaste étude clinique de phase III du cancer du pancréas métastatique à ce jour (numéro de référence NCI de l’essai clinique : NCT00844649). Dans cette étude mondiale, 861 patients ont été sélectionnés au hasard pour recevoir soit du nab-paclitaxel plus du gemcitabine, soit du gemcitabine seul. Les résultats de cette étude, dotée d’un critère principal de survie générale, sont attendus au second semestre de 2012. La conception de cette étude est basée sur les résultats prometteurs d’une étude de phase I/II, réalisée sur 67 patients et publiée en décembre 2011 dans leJournal of Clinical Oncology (Von Hoff et al, 2011 JCO).

Dans le cancer du poumon avancé à grandes cellules, des soumissions statutaires supplémentaires ont été déposées au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande ; elles étaient basées sur l’étude randomisée de phase III positive, publiée en ligne dans le Journal of Clinical Oncology (Socinski et al, 2012 JCO (epub)). Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a fixé la date butoir aux termes de la PDUFA au 12 octobre 2012.

Lors de la réunion annuelle 2012 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), les résultats de l’étude 40502 portant sur le groupe B – Cancer et Leucémie (CALGB) – ont été présentés, évaluant le bevacizumab associé au nab-paclitaxel administrés à raison de 150mg/m² par semaine, ce qui est considérablement plus élevé que l’intensité de la dose approuvée*(Extrait n°CRA1002). L’étude a indiqué que l’administration du bevacizumab en plus du nab-paclitaxel n’aboutissait pas à de meilleurs résultats que celle du bevacizumab en plus du paclitaxel et qu’elle était associée à une hausse de la toxicité et des interruptions plus précoces du traitement chez les patients bénéficiant d’un traitement de première intention dans le cadre du traitement du cancer du sein métastatique (MBC).

« Les données présentées lors de la réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) n’ont aucun impact sur l’ensemble des données relatives au cancer du sein pour la monothérapie à base de nab-paclitaxel qui a démontré une efficacité considérablement supérieure et un profil de sécurité acceptable par rapport au paclitaxel dans le cadre d’une étude clinique randomisée de Phase III** qui constituait la base des approbations du nab-paclitaxel pour le traitement du MBC dans plus de 40 pays », souligne la société dans son communiqué.

Celgene utilisera les données relatives à l’efficacité et à la sécurité fournies par l’étude CALGB 40502 pour élaborer la prochaine étape du développement du nab-paclitaxel dans toutes les étapes du cancer du sein. L’entreprise continue d’explorer une méthode d’utilisation des caractéristiques moléculaires des tumeurs pour optimiser le traitement des patients.

Celgene inidque également qu’elle envisage de soutenir des études qui recruteront plus de 4 000 patients dans un environnement de traitement néo-adjuvant potentiellement curatif. Elle collaborera avec des investigateurs de l’étude en vue d’incorporer les récentes directives pour l’industrie émanant de la U.S. Food and Drug Administration sur la réponse pathologique complète (pCR) en tant que critère principal du traitement néo-adjuvant (préopératoire) du cancer du sein pour soutenir l’accélération de l’approbation. Ce processus vise à incorporer des thérapies dans le traitement standard du cancer du sein au stade précoce le plus rapidement possible afin d’apporter le plus grand bénéfice à la majorité des patients.

Suite aux récents changements dans le paysage du traitement du mélanome métastatique, Celgene incorpore des analyses corrélatives dans son étude randomisée de phase III en cours, qui porte sur l’agent unique nab-paclitaxel (150 mg/m2 en dose hebdomadaire) par rapport au dacarbazine, incluant l’état mutationnel de BRaF (numéro de référence NCI de l’essai clinique NCT00864253). Le recrutement pour cette étude a été achevé au second trimestre 2011.

*La dose hebdomadaire de 150 mg/m2 est ciblée pour présenter une intensité de dose hebdomadaire de 30 % supérieure à la dose approuvée de 260 mg/m2 toutes les 3 semaines.

**J Clin Oncol. 2005 ; 23(31): 7794-7803

Source : Celgene