Polyarthrite rhumatoïde: données positives pour RoACTEMRA de Roche

Le groupe pharmaceutique Roche a communiqué aujourd’hui les données de l’étude ADACTA, qui montrent que des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde (PR) ayant reçu RoACTEMRA (tocilizumab) à titre d’agent thérapeutique unique (sans autres DMARD) ont présenté une régression significativement plus importante de l’activité pathologique (diminution du score DAS28 1) après 24 semaines que des patients sous monothérapie par l’adalimumab. Des résultats qui seront présentés vendredi au congrès annuel de l’EULAR à Berlin.

Les patients polyarthritiques sont souvent traités par plusieurs médicaments, combinant des biothérapies à base de protéines au méthotrexate (MTX). Toutefois, environ un patient sur trois bénéficiant d’un traitement biologique tel que RoACTEMRA ou l’adalimumab le reçoit en monothérapie, principalement en raison d’une intolérance au MTX (1,2,3,4).

 Hal Barron, M.D., responsable de Global Product Development et Chief Medical Officer chez Roche: “Il existe plusieurs traitements contre la PR, de sorte qu’il est important que les patients et les professionnels de santé disposent de l’information dont ils ont besoin pour choisir l’option thérapeutique la mieux adaptée au cas présent. Cette étude a montré que, chez les patients requérant une monothérapie par un agent biologique, RoACTEMRA s’est révélé plus efficace que l’adalimumab, autrement dit que les patients ont été plus enclins à présenter une rémission DAS28, une régression plus marquée de la douleur et du gonflement articulaire ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie.”

Chez les patients souffrant de PR active sévère et présentant une intolérance ou une réponse inadéquate au méthotrexate, les résultats de l’étude ADACTA ont montré, après 24 semaines de traitement:

• une amélioration moyenne de l’activité pathologique (diminution du score DAS28) de 3,3 avec RoACTEMRA, contre 1,8 avec l’adalimumab;
• un taux de rémission de 40% avec RoACTEMRA, contre 11% avec l’adalimumab ((DAS28 <2,6);
• des réponses ACR20, 50 et 702 de respectivement 65%, 47% et 33% avec RoACTEMRA, contre respectivement 49%, 28% et 18% avec l’adalimumab.

Pour tous ces critères, les différences étaient statistiquement significatives. Les événements indésirables enregistrés dans les deux groupes thérapeutiques ont été comparables et le profil d’innocuité de RoACTEMRA dans l’étude ADACTA correspondait à ceux enregistrés lors de précédentes études sur la PR avec RoACTEMRA.

Roche au congrès EULAR

En complément de l’étude ADACTA, Roche présentera au congrès EULAR des données recueillies sur le long terme à propos de RoACTEMRA administré en monothérapie selon divers protocoles. Il s’agira notamment des résultats à 52 semaines de l’étude ACT-RAY, qui font suite à ceux à 24 semaines présentés au congrès EULAR 2011 et montrant que l’administration de RoACTEMRA seul à des patients polyarthritiques avait une efficacité clinique comparable à celle de RoACTEMRA plus MTX.
Il sera également question de l’étude ACT-SURE, réalisée dans des conditions très proches de la vie réelle, sur l’administration de RoACTEMRA en monothérapie à des patients ayant présenté une réponse inadéquate à un traitement anti- TNF (TNF-IR), et des données à deux ans de l’étude TENDER évaluant l’utilisation de RoACTEMRA chez des enfants souffrant d’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS). Enfin, une présentation sera également consacrée à l’étude BUILDER sur RoACTEMRA dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante (AS).

Références
1 Yazici Y, et al. Bulletin of the NYU Hospital for Joint Diseases 2008;66(2):77-85
2 Soliman M, et al. Ann Rheum Dis 2011;70:583–589
3 Listing J, et al. Arthritis Research & Therapy 2006, 8:R66
4 Askling J, et al. Ann Rheum Dis 2007;66:1339–1344

Source : Roche