Lille candidate à l’accueil de l’Agence européenne du médicament

Lille candidate à l’accueil de l’Agence européenne du médicamentConséquence de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, l’Agence européenne du médicament (EMA), actuellement basée à Londres, devra être relocalisée au sein d’un État membre de l’Union européenne. Le Président de la République et le Premier ministre ont acté mercredi 19 avril la candidature de Lille à l’accueil de l’EMA.

Huit villes françaises se sont portées candidates pour accueillir cette agence : Lens-Liévin, Lille, Lyon, Montpellier, Nice, Paris Sud-Villejuif, Strasbourg et Toulouse. Après avoir entendu le comité d’audition et après avis des ministres concernés, le Président de la République et le Premier ministre ont finalement décidé de présenter la candidature de Lille à l’accueil de l’agence européenne du médicament.

« Lille est idéalement située au cœur de l’Europe, à 40 min de Bruxelles, 1h20 de Londres et 1h de Paris. Elle bénéficie d’une très bonne accessibilité s’appuyant sur l’aéroport international Roissy Charles-de-Gaulle situé à 50 min en TGV de Lille (25 allers-retours par jour). La France dispose d’un écosystème de santé (recherche, innovation, industrie) exceptionnel, dont Lille est l’un des pôles majeurs », a souligné le gouvernement.

 « L’arrivée de l’EMA en France serait un signal fort »

Dans un communiqué, le Leem s’est félicité de la candidature française « qui permettrait de conforter la place de la France dans le domaine de la santé et plus particulièrement du médicament ». L’organisation professionnelle estime que « l’arrivée de l’EMA  – et de ses 900 salariés – en France serait une source de dynamisme et de rayonnement scientifique international pour le pays car l’agence drainerait dans son sillon de  nombreux experts scientifiques internationaux ainsi qu’un grand nombre de fonctionnaires européens hautement qualifiés ». Par ailleurs, l’installation de l’EMA « conforterait également la volonté d’attractivité scientifique et industrielle de la France dans le domaine des produits de santé, mesure également portée par le Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) ».

« Tant du point de vue scientifique que du point  de vue économique, l’arrivée de l’EMA en France serait un signal fort pour les décideurs français et internationaux, analyse Philippe Lamoureux, directeur général du Leem. Notre secteur se tient prêt à travailler avec le gouvernement français et les institutions européennes pour porter efficacement cette candidature et accueillir dans les meilleures conditions l’Agence européenne du médicament. »

A ce jour, plusieurs pays, tels la Suède ou l’Italie, se sont déjà positionnés pour accueillir le siège de cette agence sanitaire.

Source : Gouvernement.fr ; Leem