TxCell exerce son option de licence pour le programme CAR-Treg HLA-A2

TxCell exerce son option de licence pour le programme CAR-Treg HLA-A2TxCell, société qui développe des immunothérapies cellulaires basées sur des cellules T régulatrices (Tregs) pour l’inflammation, l’auto-immunité et la transplantation, a annoncé avoir exercé son option exclusive de licence sur les droits de propriété intellectuelle de son partenaire académique l’Université de Colombie-Britannique (University of British Columbia – UBC) pour le programme CAR-Treg HLA-A2.

Ce programme, nommé TX200 dans le portefeuille de TxCell, devrait bientôt faire l’objet de tests chez l’Homme dans la prévention du rejet chronique de greffes d’organes. Une première demande d’essai clinique (« CTA ») est prévue en Europe au cours du premier semestre 2019.

Le programme CAR-Treg HLA-A2 est né dans les laboratoires du Dr Megan Levings, au sein de l’UBC à Vancouver, qui avait établi la première preuve de concept préclinique avec des cellules CAR-Treg humaines dont le récepteur CAR était spécifique de la molécule HLA-A2, dans un modèle de maladie du greffon contre l’hôte1.

TxCell et UBC ont développé conjointement ce programme depuis octobre 2016 dans le cadre d’une collaboration de recherche. En tant que licencié, TxCell aura les droits exclusifs pour développer puis commercialiser TX200. Les termes et conditions de la licence ne sont pas divulgués.

« TxCell a réalisé des progrès considérables avec UBC sur le développement de TX200 depuis la signature du premier accord en 2016. Grâce à l’implication sans faille des deux partenaires, nous sommes passés en 18 mois, d’une preuve de concept de laboratoire à un candidat clinique propriétaire. Nous sommes impatients de tester ce programme chez l’Homme », déclare Stéphane Boissel, Directeur Général de TxCell. « Il y a un important besoin médical non satisfait dans la prévention du rejet chronique des organes solides après transplantation. Ce domaine se caractérise notamment par l’absence de véritable innovation depuis 20 ans. Les traitements habituellement utilisés pour assurer le suivi post-transplantation, que l’on appelle communément des immunosuppresseurs, sont des traitements chroniques, souvent mal tolérés. Ils affectent la qualité de vie des patients sans garantir la tolérance au greffon sur le moyen et long terme, avec des taux de rejet observés significatifs à 10 ans quel que soit le type d’organes greffés ».

1 MacDonald KG, Hoeppli RE, Huang Q, Gillies J, Luciani DS, Orban PC, Broady R, Levings MK. Alloantigen-specific regulatory T cells generated with a chimeric antigen receptor. J Clin Invest. 2016, 126(4):1413-1424

Source : TxCell